Se déplacer à vélo, en ville comme en milieu rural, apporte de la liberté, du bien-être, des économies de carburant et de stationnement. Des économies de temps, aussi, en évitant les embouteillages.
Les adeptes ne tarissent pas d’éloges sur les déplacements à vélo et ceux qui sautent le pas mettraient rapidement de côté leurs inquiétudes, selon Wiame Benyachou, co-fondatrice des Boîtes à vélo France et Nouvelle-Aquitaine. C’est à cela que servent les formations gratuites de l’association : à encourager et faire sauter les freins.
Une demi-journée
Ma Cyclo entreprise, le nom de cette formation, accompagne les professionnels à travers la France. Coiffeurs, esthéticiens, plombiers, transporteurs, même médecins, infirmiers, pompes funèbres… Tout est permis. Aujourd’hui, on peut transporter jusqu’à 400 kilos à vélo, de quoi oublier la camionnette pour de bon. Avec l’innovation technologique permanente, la cyclomobilité est toujours en mouvement.
Monter sa boîte à vélo permet de participer à la transition écologique et de tisser des liens sociaux plus forts avec ses clients, pour Wiame Benyachou. C’est aussi créer de l’emploi local et non délocalisable. Un essor qui participe également à faire évoluer les infrastructures, en concertation avec les pouvoirs publics.