C’est en devenant parents d’Andréa, atteinte d’une maladie neurodégénérative, que la vie de Louis et Élodie a changé de cap. Progressivement, ils deviennent de moins en moins bobos parisiens au profit des bobos quotidiens.
De parents à aidants, ils perdent leurs emplois et quittent la capitale pour s’installer sur la Côte d’Opale, à La Madeleine-sous-Montreuil (59). Ils y fondent Les Bobos à la ferme, un tiers-lieu dédié aux aidants.
Aidants : vous avez droit au répit
Le droit au répit est un droit pour les aidants, mais qui doit encore évoluer. S’il ne concerne que les aidants de personnes âgées, il est en plus très difficile à mettre en place car il manque de structures adaptées.
Loin des ambiances hospitalières, le gîte est un lieu charmant et accueillant qui promet une bulle de déconnexion en pleine nature. Les Bobos à la ferme ont une partie gîte étoiles qui peut accueillir jusqu’à 19 personnes. Particularité du lieu : tout est fait pour faciliter le séjour des personnes malades ou en situation de handicap, pour permettre aux aidants de souffler. « On va mâcher le travail des familles en proposant des prestataires adaptés et en anticipant les besoins en fonction des handicaps », explique Louis Dransart.
Si le lieu est ouvert à tous, 85% des réservations sont des séjours adaptés. Sur l’année 2022, 900 heures de relayage ont permis à 91 familles de souffler. Il faut prévoir entre 100/160 euros la nuit pour une chambre pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes. Si la prestation n’est pas remboursée, grâce aux dons et aux partenariats, les Bobos à la ferme ont accueilli 30% de familles en situation de précarité.
Pour en savoir plus sur les séjours de répit : bonjour@lesbobosàlaferme.fr