L’histoire des Bibliothèques sonores commence il y a plus de 50 ans. Un médecin ophtalmologiste de Lille a alors l’idée de s’enregistrer en lisant des livres sur cassettes. Devant l’accueil reçu par ses enregistrements, il décide de créer, avec l’aide du Lions Club Lille-Centre dont il était membre, la première bibliothèque sonore de France.
Depuis 1977, cette association est reconnue d’utilité publique et bénéficie de l’exception au droit d’auteur. Il existe 115 Bibliothèques sonores en France.
Quel est le but de l’association ?
L’intérêt de l’association est de « faire enregistrer des livres et revues par des « donneurs de voix » bénévoles. Et prêter ensuite gratuitement ces enregistrements à des personnes ayant un empêchement de lire médicalement attesté : déficience visuelle, motrice, cognitive… », explique Mr Rey, président de la Bibliothèque sonore de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Les donneuses et donneurs de voix sont bénévoles. Ils enregistrent chez eux, à leur rythme, grâce à un logiciel gratuit fourni par l’association.
« Quand vous lisez en tant que donneuse de voix, vous ne devez pas, vous, transmettre votre sentiment. Il faut faire passer l’histoire, mais on ne doit pas imposer à la personne qui écoute, imposer votre propre sentiment. Il ne faut pas que l’audiolecteur s’ennuie. C’est important de mettre sa propre interprétation. Mais c’est le texte qui passe avant tout », explique Lise, donneuse de voix au sein de l’association.
Devenir donneuse ou donneur de voix : ici.