De son nom latin « cichorium intybus », l’endive fait partie de la famille des astéracées, comme le pissenlit. Ce légume feuille est une bonne source de fibres (2,5g pour 100g), qui est généralement bien tolérée par les intestins fragiles. L’endive apporte une quantité non négligeable d’acide folique (vitamine B9) : environ 52 µg pour 100g soit 15% de l’apport nutritionnel conseillé pour une journée. Cette vitamine est extrêmement importante pour le bon développement du fœtus lors de la grossesse.
On trouve aussi dans l’endive des polyphénols et des anthocyanes, bons pour lutter contre les maladies coronariennes. Ce sont des antioxydants puissants, dont certains pourraient ralentir la prolifération de tumeurs. Le potassium est également présent avec 150 mg/100g. Celui-ci est indispensable pour nos cellules, nerfs et muscles.
Quelques idées pour la consommer
L’endive se déguste en salade, bien sûr, mais aussi braisée, en gratin à la béchamel avec du jambon ou du poulet, à la poêle avec des oignons. Mais également sucrée, en la faisant caraméliser avec du miel ou encore servie en purée. L’endive est très peu calorique, donc idéale pour sa ligne.
L’amertume de l’endive est due à une substance appelée cynarine, une combinaison de deux acides organiques : quinique et caféique. Si les endives sont laissées à la lumière, de la cynarine apparaîtra à sa base. Cela lui donnera un goût très amer. Cette base peut s’enlever facilement avec un couteau.
L’endive est par ailleurs l’un des légumes les plus difficiles à cultiver, car sa croissance nécessite un processus en deux étapes avant la récolte.
Corinne Hucteau, diététicienne nutritionniste à La Roche-sur-Yon, est notre invitée.