Alors que l’on va utiliser le mouvement des yeux en EMDR (Eye Movement Desentitization and Reprocessing), l’EFT travaille sur des points d’acuponcture, des méridiens liés à des organes de notre corps, qu’on va venir tapoter, en répétant une petite phrase, un petit mantra personnel, ce qui va permettre de diminuer notre espace émotionnel.
“On a un réservoir émotionnel qui peut être réactivé par un événement, un son, des petites choses de la vie de tous les jours”, explique Marie-Françoise Robert, qui s’est formée à des thérapies énergétiques, “tout ce qui touche au psycho-corporel, via des massages, hypnose conversationnelle, ou encore EFT”.
Il s’agit d’agir lorsqu’on a du mal à gérer une émotion, qui nous entrave dans notre vie quotidienne. Cette technique permet de se sentir moins submergé, “à notre cérébral à se réunifier, remettre de l’apaisement, pouvoir raisonner plus facilement”. S’il vaut mieux être accompagné pour commencer, puisqu’il est nécessaire d’avoir un professionnel à ses côtés pour tout d’abord déterminer ce qui active l’émotion, on peut tout à fait se l’approprier ensuite, et y recourir en cas de besoin.
Voir les possibles en nous
L’objectif est d’être autonome. “Ce qui m’importe vraiment, c’est que les personnes qui viennent me voir au cabinet reviennent dans la vie avec la capacité de chercher leurs propres ressources”, explique la thérapeute. “Plus on emmène les personnes à travailler sur elles, plus elles sont en capacité de voir les possibles qui sont en elles.”
Parmi les outils qui vont également nous permettre de mieux vivre avec nos émotions, l’hypnose conversationnelle. Une méthode qui consiste à aller dans le monde de l’imaginaire, notamment pour travailler sur des blessures de l’enfance, des traumatismes. “On va pouvoir vivre une scène de la vie, plus ou moins difficile, en y mettant de l’imaginaire, ce qui va permettre de vivre cette émotion différemment, de transformer le traumatisme.” Car notre cerveau ne fait pas la différence avec le réel.
Des techniques qui peuvent être utilisées pour toutes sortes de problématiques, pour permettre de trouver les outils qui vont nous aider à avancer. “Je travaille sur la dimension énergétique, autant que physiologique ou cellulaire. C’est important de faire un travail global puisque nous sommes un tout.”
Retrouvez Marie-Françoise Robert sur le site La maison d’Hellébore.