Muriel Touaty, du cabinet de conseil aux entreprises Onepoint, partage avec aisance ses convictions. Elle explique que c’est grâce à la recherche et aux innovations que les organisations peuvent développer leurs activités. Et par là, bien sûr, permettre au plus grand nombre d’exercer des activités qui leur correspondent.
Le développement des Sciences Humaines et Sociales
Au regard des grandes transformations numériques et digitales actuelles, Muriel Touaty propose de ne pas avoir peur. Elle incite à justement démystifier et dédramatiser. Cela en injectant le maximum d’humanité et de sciences humaines et sociales (SHS), notamment par la formation.
Elle affirme que le développement économique et la création d’emplois ne passeront plus que par le développement des sciences dures (la métallurgie, la chimie, les transports, etc.). Place aujourd’hui aux sciences dites douces : des recherches vers des innovations managériales et organisationnelles, environnementales, humaines ou socialse, etc. C’est, selon Muriel Touaty, l’alliage des sciences dures et douces qui feront l’alchimie de la réussite.
Vers notre travail de 2050
La place des sciences humaines et sociales sera donc grandissante car nous serons de plus en plus multiactivistes. C’est-à-dire que nous pratiquerons plusieurs activités ou métiers. Les compétences et les expertises seront majeures, d’où le développement des formations. Muriel Touaty explique que pour 24 minutes de formation aujourd’hui, nous passerons plus de deux heures en formation en 2050. Elle incite à développer, par exemple, les échanges et les expertises entre les générations. Cela pour enrichir et conforter justement les dimensions sociales et humaines dans les organisations.
Muriel Touaty explique que les entreprises qui investissent dans la R&D (Recherche et Développement) peuvent en financer une partie sensible en utilisant des aides de l’État sous la forme de crédit diImpôt recherche. Constat partagé aussi chez Ether Impact, une entreprise dédiée aux enjeux fiscaux innovants des entreprises. Ether Impact démontre par la pratique que les SHS sont de vraies sciences et que leur place au sein de la R&D n’est plus à démontrer. Une vision clairement orientée autour des niches fiscales spécifiquement françaises utilisables par les entreprises.
Muriel Touaty – Groupeonepoint.com – Ether Impact – 46 rue du Château d’eau Paris