À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, Elles bougent organise la 6e édition de Girls on the Move Week. Du 6 au 10 mars, en plus de la France, huit autres pays y participent : les États-Unis, la Colombie, l’Australie, la Chine, le Maroc, l’Espagne, la Roumanie et la Belgique.
Un peu plus de 700 collégiennes, lycéennes et étudiantes vont ainsi découvrir les métiers scientifiques, industriels et technologiques.
Briser les stéréotypes
Ce réseau associatif agit maintenant depuis 17 ans “pour faire bouger les lignes. Faire découvrir sur le terrain ou directement dans les établissements scolaires les métiers techniques et de l’ingénierie”, explique Amel Kefif, directrice générale d’Elles bougent.
“On veut leur montrer les professions qui existent dans ces industries stéréotypées masculines. On veut déconstruire tout cela avec nos marraines”, précise-t-elle. Elles sont près de 800 bénévoles présentes sur tous les continents et issues de ces secteurs.
Pourquoi pas moi ?
Ainsi, tout au long de cette Girls on the Move Week, elles vont témoigner de leur parcours, de leurs choix. Mais aussi montrer à ces jeunes filles comment elles travaillent. Sont prévues des visites de sites, de chantiers, des tables rondes. Au total, 16 actions sont organisées à l’initiative de ces marraines.
L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, l’Agence des universités francophones et des entreprises sont aussi partenaires. Que ce soit en France ou ailleurs, la volonté de l’association est que les filles puissent se dire « Pourquoi pas moi ? »