Patrick Escudé est éleveur de porcs noir de Bigorre dans le Gers. À 50 ans, il témoigne de l’aventure vécue par les agriculteurs locaux pour sauver cette race endémique au Sud-Ouest.
“C’est une formule qui existe depuis le début de cette aventure”, explique l’agriculteur. Il y a eu un passage pour le porc gascon d’espèce quasi marginale, au Noir de Bigorre, une AOP prisée sur les tables et les marchés d’exception, comme à la Grande Épicerie à Paris.
Plus qu’un animal de la ferme
Comme l’explique l’éleveur, le porc gascon, historiquement, était dans les villages proche de l’homme, le plus souvent dans la cour ou le jardin, au même titre que les chiens et les chats. Et une fois dans l’année, un de ces animaux aller être sacrifié pour nourrir la famille durant tout un hiver.
Si cette race a pu survivre, c’est grâce à plusieurs éléments. D’abord, cela est dû au dévouement d’agriculteur passionnés et dévoués à leur culture. C’est également grâce à une alimentation et un mode de vie respectueux, en plein air, que cette espèce de cochon du Sud-Ouest est passée de la quasi-extinction dans les années 1980, à une appellation d’origine protégée aujourd’hui
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