“Quel fleuriste suis-je ?” Voici le thème sur lequel les candidats de la Coupe de France des fleuristes ont dû plancher en octobre dernier. Cette année, la compétition se déroulait au salon Novafleur, à Tours. Ce concours, organisé par la Fédération française des artisans fleuristes, existe depuis plus de 50 ans.
“La compétition se déroule durant trois jours, avec différentes épreuves. On a un intitulé qu’on ne connaît pas à l’avance, un timing, et là, on doit réaliser la plus belle composition possible”, confie William Sottile. Le grand vainqueur a proposé une sculpture végétale très personnelle. “C’est une composition très abstraite, avec des écorces d’eucalyptus. Pour le défi, je me suis imposé des contraintes que j’avais déjà vécues lors d’autres compétitions.”
“Les fleuristes accompagnent la vie des gens du début à la fin”
La Coupe de France des fleuristes se déroule en cinq épreuves. William Sottile est arrivé en seconde place sur toutes les épreuves. Cette régularité lui a permis de décrocher le premier prix. “Ce concours m’a fait comprendre que j’étais capable de gagner. Et j’ai aussi eu envie de prouver qu’un fleuriste est plus que quelqu’un qui fait des bouquets pour la Fête des mères. On accompagne toutes les périodes de la vie des gens, de la naissance à la fin.”
William Sottile travaille au sein de la boutique familiale, Bruno Sbrizzi, à Alfortville, dans le Val-de-Marne. “Cette boutique a été ouverte par mon arrière-grand-père, en 1947. Ma grand-mère, ma mère, mon petit frère et moi y avons travaillé. Et ce n’était pas une évidence pour moi. Plus jeune, je voulais être physicien, mais cette envie de travailler avec les mains m’a rattrapé.”