Ne vous fiez pas au nom, le Musée sauvage n’a plus grand-chose d’un musée comme on les connaît aujourd’hui. En passant la barrière, on arrive dans la cour d’une ancienne maison de bourgeois qui a connu plusieurs vies. Habitation, hôpital, musée… Et puis plus grand-chose.
C’est en 2018 que l’histoire du Musée sauvage a continué de s’écrire, quand collectif d’associations locales, d’habitants et de bénévoles, ont eu l’accord de la mairie de s’emparer des lieux. Est alors née la version sauvage de l’ancien musée d’Argenteuil.
Musée Sauvage : favoriser la créativité et le partage
Des ateliers artistiques (danse, chant, théâtre, …), manuels (bricolage, réparation, …), des salles de répétitions à disposition, des bureaux mais aussi un café, des concerts, une cantine, des paniers de produits locaux bio & vrac, des repas collectifs… Ici, on se tutoie, on se rend service et on ne considère pas l’argent comme une monnaie d’échange. « Bien sûr, on a besoin d’argent pour continuer à proposer nos services mais on favorise le prix libre. L’idée est que l’argent ne soit pas un frein », explique Lola Renaudin, coordinatrice du Musée Sauvage.
Porté par une trentaine de bénévoles résidents, le Musée sauvage a pu retrouver ses couleurs grâce à une centaine de bénévoles qui ont travaillé sur leur temps libre pour mener à bien les travaux de réparation et de réhabilitation nécessaires. Chaque idée est considérée par le service coordination et, à en croire Lola, ici tout est possible, dans la mesure du possible.