Les premiers championnats de mémoire ont vu le jour en 1991, sous l’impulsion de Tony Buzan, un auteur et consultant britannique célèbre pour ses travaux sur les techniques de mémorisation, et Raymond Keene, grand maître international d’échecs.
Depuis, ces compétitions se sont diffusées à l’international, avec des événements tels que le World Memory Championship, qui attire des concurrents des quatre coins du globe.
Les épreuves des Championnats de Mémoire
Les compétitions de mémoire comportent généralement une série d’épreuves distinctes. Chacune est conçue pour tester différentes facettes de la mémoire. “Parmi les épreuves les plus courantes, il y a la mémorisation de noms et visages. Mais aussi la mémorisation de chiffres, de cartes, de mots aléatoires et de dates historiques”, explique Florian Manicardi, champion de France de mémorisation en 2020.
Ces épreuves révèlent ainsi la capacité d’adaptation et la puissance des techniques de mémorisation utilisées par les participants.
Les techniques de mémorisation
Les concurrents des championnats de mémoire utilisent diverses techniques pour améliorer leurs capacités de mémorisation. Parmi les plus courantes, la méthode Loci. Cette technique ancestrale consiste à associer des informations à des emplacements spécifiques dans un lieu familier, créant ainsi une “carte mentale”. “ On utilise aussi les systèmes de codage. Les chiffres et les cartes sont souvent transformés en images ou en mots pour faciliter leur mémorisation. Par exemple, pour moi, 548 représente un éléphant”, explique Florian.
Au-delà de la compétition, les championnats de mémoire jouent un rôle important dans la santé mentale. Ils encouragent les pratiques d’entraînement cognitif qui sont bénéfiques pour la mémoire, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie.