Juste derrière les fraises et les cerises, le melon est sur le podium des fruits les plus appréciés par les Français en été. Il faut reconnaître que le côté floral, frais et sucré du melon charentais, a tout pour plaire au plus grand nombre.
Originaire d’Asie Mineure, il est arrivé en Italie à la Renaissance puis a été cultivé en France : Charente, Vaucluse et Bouches-du-Rhône à partir du XVIe siècle. C’est dire si cela fait longtemps qu’il nous tient compagnie…
En entrée ou dessert
En fonction de son calibrage, le melon charentais peut peser de 350 grammes à plus de 1,3 kg ! Il est source de vitamines A et C, riche en antioxydants et bourré de fibre. Avec la présence de bêta-carotène, il se marie particulièrement bien avec l’été puisque comme les carottes, orange également, il permet au soleil de nous donner de belles couleurs.
Il est assez facile de reconnaître un bon melon :
- Il est plus lourd que les autres.
- Son écorce vert clair virant au jaune n’est ni trop dure, ni trop souple.
- Ses sillons verts sont bien marqués.
- Son parfum doit être léger, subtil…
- Son pédoncule doit pouvoir s’enlever facilement.
D’un point de vue gourmand, le melon charentais, également dit melon de Cavaillon, se déguste le plus souvent, en entrée, avec du jambon cru ou en dessert avec du porto, dans une salade de fruits ou tout simplement en tranches, dans son plus simple appareil.
Pourtant, à la saison du melon, les cuisiniers en Provence le préparent aussi bien en sucré qu’en salé, aussi bien cru que cuit. À l’instar du chef Cyril Bascop, à Piolenc, l’une des patries du melon vauclusien. Dans son restaurant Au Comptoir, celui-ci réalise un très beau plat à base de volaille de billes de melon… Délicieux !
Au Comptoir
13 av. de Provence
84420 Piolenc