En 2021, le nombre de pratiquants en yoga a atteint le nombre record de 10,7 millions. Une croissance de 300% en 10 ans, selon la grande enquête du syndicat national des professeurs de yoga. Une hausse qui s’explique par différents facteurs tels que la découverte de la pratique durant la pandémie de Covid-19 ou la digitalisation des cours.
Parmi ces yogis, certains souhaitent aller plus loin et s’intéressent aux formations. Alors, afin de les aider dans leurs recherches, le numéro de septembre-octobre du magazine « Esprit Yoga », partenaire d’AirZen radio, a consacré un dossier spécial à ce sujet.
Les conseils
Ce travail était nécessaire au vu du nombre de formations qui existent. « On parle de formation mania », souligne Andrea Semprini, le fondateur et rédacteur en chef du bimestriel. Il encourage donc à se poser les bonnes questions avant de faire son choix. Sachant qu’il vaut mieux s’engager en connaissance de cause et pour ne pas être déçu au bout de quelque mois, sans pouvoir se retourner. « Il est fondamental de demander un cours d’essai, dit-il. Il n’y a pas meilleure expérience pour voir si on est à l’aise avec l’enseignant, le style, les énergies. Aussi, une chose très importante : le bouche-à-oreille. On peut contacter d’anciens participants pour savoir comment ça s’est passé. Tout en sachant qu’une formation n’est pas parfaite. »
Autre point sur lequel le rédacteur d’”Esprit Yoga” interpelle : les formations en ligne. « C’est un phénomène qui a explosé pendant le confinement. Certains enseignants sont réticents parce qu’en effet, rien ne remplace la qualité et les effets d’un cours en présence. Mais il faut reconnaître que ça se développe et qu’il y a aussi des gens qui n’habitent pas dans des endroits dans lesquels des formations sont dispensés en physique. » Mais là encore, Andrea Semprini enjoint les personnes à se renseigner sur la qualité.
Le profil de ceux qui veulent se former
Parmi tous ces adeptes du yoga, Andrea Semprini distingue deux profils d’aspirants à une formation dans ce domaine. Tout d’abord, celles et ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances par simple plaisir. « Il faut savoir que ces personnes ne veulent pas tous devenir enseignantes. Beaucoup ont un bon niveau de pratique et souhaitent explorer la philosophie, les préceptes moraux ou encore l’anatomie du yoga. Ce n’est pas en cours que l’on apprend tout cela. Cela représente un nombre important. »
Puis, il y a des personnes en reconversion professionnelle, le cœur de la cible. « Celles-ci trouvent dans le yoga une possibilité de conjuguer passion et profession. Se former nécessite un investissement financier ainsi qu’un engagement dans un parcours de plusieurs mois et heures. Et là, on donne une attention particulière à la dimension pédagogique. Une bonne formation, c’est celle qui forme sur les connaissances et sur la transmission du yoga. »