Le chêne-liège est un arbre qui pousse lentement et peut atteindre jusqu’à 20 mètres de haut. Il est exploité principalement en Espagne, au Portugal, en Italie, en France, au Maroc et en Tunisie. D’ailleurs, le Portugal, premier producteur de liège au monde, condamne l’abattage illégal du chêne-liège.
Son écorce est récoltée tous les 9 à 12 ans, ce qui lui permet de se régénérer sans nuire à sa santé. Comme la durée de vie moyenne du chêne-liège est de l’ordre de 150 ans, on peut faire environ 12 à 15 levées par arbre pendant des décennies. Il continue à vivre et à pousser.
Comment est utilisé le liège ?
Quand on parle de liège, on pense aussitôt à bouchon. Mais ce n’est qu’à partir du troisième écorçage de l’arbre que le liège peut être utilisé pour la fabrication de bouchons. Avant cela, on peut l’employer dans d’autres domaines. Comme c’est un matériau polyvalent, on le retrouve dans toute une variété de produits. La fabrication de revêtements de sol, d’isolants thermiques et acoustiques, de planches de surf, d’accessoires de pêche comme les flotteurs et les manches de cannes, et même dans la mode, pour la fabrication de chaussures et de sacs. En raison de sa légèreté, de son élasticité et de sa résistance à l’eau, le liège est un matériau de choix pour les produits qui nécessitent une certaine souplesse.
En plus de toutes ces qualités techniques, un chêne-liège levé – c’est-à-dire qui est exploité pour l’utilisation de son liège – absorbe trois à cinq fois plus de CO2 pour la reconstitution de son écorce que celui qui n’est pas levé. Le liège est ainsi une alternative durable efficace, en remplacement de nombreux objets en plastique polluants.