« La voie du sabre. » C’est ce que signifie en français le terme japonais « kendo ». Le kendo est un art martial devenu un sport de combat. Cette escrime version japonaise est empreinte d’une haute dimension spirituelle : elle permet au pratiquant, le « kenshi », d’acquérir de la confiance en soi, de la détermination et de la force, en suivant les principes du katana. « Il y a un mélange de philosophie bouddhiste et de philosophie zen dans cette pratique. La pratique du katana, qui est le sabre japonais, discipline l’esprit. Et cela permet d’apprendre le respect de l’autre et du matériel », explique Arnaud Delaporte, enseignant au club Budo Kendo à Novillars, dans le Doubs.
Le kendo se pratique en armure avec un casque, des vêtements traditionnels japonais et une shinaï – une arme en bambou qui représente le katana du samouraï.
Un sport, des valeurs
Cet art martial est donc une forme d’escrime qui se joue à deux et se pratique dans un dojo. Grâce au port de l’armure et à l’absence de contacts physiques violents, le kendo peut se pratiquer de 6 ans à 101 ans.
« On cherche à porter des coups sur l’amure : au niveau de la tête, du gant, du flan et de la gorge. L’objectif est de viser les bonnes parties de l’armure avec la bonne partie du sabre. L’esprit, le corps et le sabre ne doivent faire qu’un dans cette frappe », détaille le professeur.
“Le dojo doit être respecté”
Le kenshi doit également adopter un code de conduite, comme la politesse, l’enthousiasme et la concentration. L’entraînement suivi est particulièrement rigoureux. « Il y a une notion de respect du dojo et l’importance du placement dans cet endroit par rapport à une personne qui a un grade supérieur. C’est très intéressant à transmettre, parce que cela fait partie intégrante de la culture japonaise. »
Le kendo vous intéresse ? Rendez-vous sur le site du Budo kendo besançon.