Chaque semaine, dans notre journal de la culture, vous pouvez retrouver des recommandations variées, des films aux livres en passant par les séries, la musique ou les sorties.
Ce 28 novembre, nous vous conseillons trois romans de science-fiction aussi indispensables qu’originaux pour sortir des sentiers battus. Mais aussi « Annie Colère », un beau film sur le mouvement féministe français des années 1970, « Monet-Mitchell », sublime exposition à la fondation Louis Vuitton, ainsi qu’un spectacle de stand-up.
Trois conseils de littérature de science-fiction
Quels romans de science-fiction faut-il lire une fois qu’on a épuisé Philippe K. Dick et Franck Herbert… ou même avant ? Marcus Dupont-Besnard, journaliste spécialiste en la matière, délivre ses conseils avisés qui, promis, ne vous plongeront pas dans les pires des dystopies.
On y retrouve ainsi « Un psaume pour les recyclés sauvages », de Becky Chambers (éd. L’Atalante), qui fait partie du mouvement positif « hope-punk ». Si « Station Eleven », d’Emily St John Mandel (éd. Rivages), commence bien par une apocalypse, c’est aussi une ode à l’art et à l’entraide. Enfin, « Binti », de Nnedi Okorafor (éd. ACTUSF), vous permettra de découvrir l’afrofuturisme.
« Annie Colère » célèbre le militantisme féministe sur grand écran
En février 1974, en France, une femme qui tombait enceinte et ne souhaitait pas le rester n’avait pas beaucoup de solution. Annie, ouvrière et mère de deux enfants, choisit l’avortement dans le film « Annie Colère », réalisé par Blandine Lenoir, qui sort en salles ce mercredi 30 novembre.
Ce faisant, elle rencontre alors des militantes du MLAC, le mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception. « Annie Colère » n’est pas seulement l’histoire d’un combat politique, c’est aussi une autre manière de montrer l’avortement au cinéma et de raconter le militantisme. Avec puissance, bienveillance et sororité.
La Fondation Vuitton bâtit des ponts de Monet à Mitchell
Quel est le point commun entre Claude Monet, impressionniste, et Joan Mitchell, peintre figure de l’abstraction ? A priori, pas grand-chose. Il est français, elle est américaine. Il est mort en 1926, un an seulement après sa naissance à elle. Et pourtant, une exposition organisée à la Fondation Louis Vuitton, à Paris, a choisi de bâtir des ponts entre les deux artistes. Parce qu’au départ, il y a le même amour pour la couleur et la nature. Mais aussi une manière similaire de peindre en suivant ses sensations. En résulte une scénographie magnifique, à voir jusqu’en février 2023.
Panayotis Pascot du rire aux larmes sur Netflix
Il était l’un des (très) jeunes humoristes de la télé, passé sur Canal+ puis TMC. Panayotis Pascot signe désormais son premier seul en scène, à voir sur Netflix. Dans « Presque », il est question de ses tics d’enfant bizarre, de ses parents et de cours d’accordéon. Mais aussi de l’éducation des petits garçons et de rapport à la masculinité. Panayotis Pascot a le sens de l’écriture et du rythme, mais ce stand-up se démarque aussi, et même surtout, par la mélancolie sous les blagues.