Nous nous rendons dans une librairie parrainée par le seul et l’unique : Daniel Pennac. Cette librairie c’est Comme un roman, située au 39 rue de Bretagne, à Paris.
Cette librairie du Haut-Marais doit son nom au livre éponyme de l’auteur de la saga Malaussène.
Ainsi, ici tout est fait pour répondre aux 10 commandants du lecteur énoncés par Daniel Pennac. La librairie se veut légèrement « en désordre », comme le dit si bien Karine Henry, la propriétaire des lieux.
De ce fait, le lecteur est ici à l’aise et les libraires jouent le rôle de « passeurs », comme les appelle Daniel Pennac.
Lorsque vient la question des livres inspirants, Karine est sans appel : ce sera « Comme un roman » de Daniel Pennac, évidemment, puis « L’Art de la joie », de Goliarda Sapienza.
« Le Dernier Été en ville », roman de la douce amertume
Dans « Le Dernier Été en ville », de Gianfranco Calligarich, on suit un certain Leo Gazzara, Milanais d’une trentaine d’années, fraichement arrivé à Rome.
C’est la fin des années 60, dans la ville éternelle. Le roman est empli de soleil, de moments passés à lire en terrasse, les ruelles sont chaudes et ombragées. Il n’y a aucun doute, le décor rappelle « La Dolce Vita » de Fellini.
Les personnages sont baignés de poésie et de mélancolie. Tous se cherchent et vivent dans un inachèvement perpétuel. Leo Gazzara, c’est nous, lorsque nous nous sentons seul et perdu. Dans ce livre aussi poétique que cinématographique, l’éloge du farniente est omniprésent comme celui de la beauté des choses simples.