Le meilleur cresson est celui qui pousse au début du printemps. Ce légume crucifère est riche en antioxydants, en bêta-carotène et en vitamine C. En effet, 50g de cresson cru fournit près de 1500 µg de bêta-carotène et 30 mg de vitamine C. Il apporte aussi du calcium (200 mg/100g), du fer, du phosphore, du manganèse, du cuivre, du zinc, de l’iode (15 à 45 mg/100g), vitamine A, B, PP, E. Excellent pour la vitalité.
Comment le consommer ?
En salade, bien sûr, avec la vinaigrette de votre choix, mais aussi dans un sandwich ou dans une soupe. On peut aussi le mixer en sauce pour napper du poisson (le cabillaud se marie bien avec le cresson). Rehaussez-le avec une pointe acidulée d’orange ou de pamplemousse. Et pourquoi pas de l’huile d’olive et une pointe d’ail à la mode basque ? Le cresson se vend frais, en barquettes ou en bottes. Choisissez-le d’un beau vert foncé, non flétri ni jauni.
La France cultive du cresson depuis près de trois siècles.
Le jus de cresson (comme le persil) aurait des propriétés intéressantes pour traiter certaines alopécies (pertes de cheveux). À l’extracteur, recueillez son jus et frictionnez-vous le cuir chevelu avec. Le jus serait aussi bénéfique contre l’acné. Bien sûr, cela ne dispense pas d’une visite chez un professionnel de santé.
Rincez votre cresson en le trempant dans une eau vinaigrée.
Attention à la douve du foie
S’il ne provient pas de cressonnières officielles, le cresson peut être contaminé par des parasites. On appelle fasciolase l’infestation par la douve du foie (fasciola hepatica). Pour éviter cela, ne consommez surtout pas de cresson sauvage.
Corinne Hucteau, diététicienne nutritionniste à La Roche-sur-Yon, est notre invitée.