De son nom latin « cucumis sativus », le concombre doit être peler car sa peau est indigeste. Principalement composé d’eau, le concombre est de très loin le moins calorique de tous les légumes. Malheureusement, certains estomacs et intestins fragiles ne le digèrent pas.
Le principal atout du concombre est sa teneur en potassium (157 mg/100g), excellent pour le système nerveux, et en phosphore (24,7 mg/100g), indispensable pour les os et les dents. Il contient aussi de la vitamine C (8,25 mg/100g) pour le système immunitaire, du bêta-carotène (45 µg/100g) un antioxydant, du calcium (19,2 mg/100g) pour notre squelette, des fibres (0,6 g/100g) pour le transit et même du sodium (4,8 mg/100g).
Quelques idées pour le consommer
Le plus simple est de le déguster coupé en rondelles ou en cubes avec un filet d’huile d’olive ou mélangé à d’autres crudités. Mais attention de bien le mastiquer : avaler de gros morceaux est l’assurance d’être ballonné. Le concombre se déguste aussi chaud, comme des courgettes, en soupe ou à la vapeur.
Le jus de concombre est excellent en lotion tonique pour la peau.
Le saviez-vous ?
Les graines de concombre ont quasiment la même composition que les graines de courge, préconisées depuis longtemps dans les problèmes d’infections urinaires ou de prostate. Faites sécher des graines de concombre ou de courge et broyez-les au moulin à café. Saupoudrez-en sur vos salades ou plats. Cette astuce ne remplace évidemment pas un traitement ni une consultation chez un professionnel de santé. Demandez conseil à votre médecin.
Sophie Janvier, nutritionniste, journaliste et conférencière à Paris, est notre invitée. Elle est l’auteure de « La Méthode douce pour mieux manger », publiée aux editions Leduc.