La journée type n’existe pas pour Thomas Marcellesi, producteur de brocciu, mais elle est toujours très chargée. Entre le foin qu’il ramasse pour nourrir ses bêtes, les oliviers qu’il doit protéger des nuisibles et le fromage qu’il doit faire et livrer très tôt le matin, le jeune agriculteur corse ne chôme pas.
Une partie intégrante de la culture corse
“Dans notre famille, cela fait plusieurs générations que nous sommes agriculteurs. Aujourd’hui, beaucoup de choses changent mais l’agriculture, en Corse, est un des secteurs qui a toujours existé. Pour ma part, j’ai choisi de revenir sur l’île pour l’agriculture, lors de mes études sur le continent. L’envie de travailler et mon attrait pour ce secteur qui grandissait, cela m’a paru être le meilleur choix”, explique le jeune agriculteur.
Du brocciu et d’autres produits typiques
De la comptabilité, de la communication mais aussi de la chimie et une activité physique parfois intense, le métier d’agriculteur est finalement très complet. “Nous sommes les trois quarts du temps dehors et ensuite au bureau. Il y a aussi une caractéristique qui n’est pas négligeable : la culture responsable. Et cela inclut de devoir s’adapter aux aléas climatiques. Comme c’est arrivé encore l’année dernière, d’ailleurs. Nous avons connu une récolte d’olives abîmée par les mouches car toutes les conditions étaient réunies. Mais ce n’est pas un problème, nous récolterons l’année prochaine”, indique Thomas Marcellesi.
Le métier de Thomas inclut également la communication. Pour plus d’information sur son activité, l’agriculture en Corse ainsi que sur sa ferme familiale rendez-vous à Valicella !
