C’est à quelques rues de la gare Saint-Lazarre, à Paris, que l’entreprise Simplébo a posé ses valises. Au bout d’un hall haut de plafond, les 70 personnes qui y travaillent se relayent entre présentiel et télétravail.
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Ici, pas de bureau nominatif, on adopte le « flexoffice », chacun se met où il le souhaite. On s’interpelle, on se salue, on va se chercher un café, et dans cette calme effervescence, rendez-vous dans la pièce du fond, la salle « zen ». Tantôt une salle de réunion, tantôt une salle de sieste. « Au début je n’étais pas pour. Je me demandais ce qu’on allait penser d’une entreprise qui a une salle pour faire la sieste. Finalement, on en voit les bénéfices », explique le co-fondateur de l'entreprise Alexandre Bonetti.
Bienveillance et performance, voilà deux mots qu’il ne considère pas comme incompatible et ça semble effectivement fonctionner car l’entreprise « double de taille à peu près chaque année ».
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Certains appelleront cela une déformation professionnelle d’ingénieurs mais ici, la qualité de vie au travail se mesure. On ne demande pas seulement la satisfaction des clients mais aussi celle des salariés. Par exemple, chaque mois, ils répondent à la question : « Sur une échelle de 1 à 10, à quel point recommanderiez-vous à vos amis de venir travailler chez Simplébo ? »
Grâce aux questionnaires anonymes, aux débats, aux sollicitations dans les dépenses budgétaires, aux formations, les salariés se sentent concernés et « c’est ça que l’on retient d’une expérience professionnelle, ce n’est pas simplement la présence d’un babyfoot », poursuit le co-fondateur de Simplébo.
La communication et la quantification du bien-être permet également aux investisseurs de se rendre compte que cette variable est importante dans le bon fonctionnement d’une entreprise.
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