L’hebdomadaire britannique “The Economist” s’est récemment penché sur les chiffres de l’obésité en France. Les économistes rapportent ainsi qu’entre 1997 et 2020, la part des adultes français considérés en situation d’obésité a doublé. Le chiffre atteint désormais 17% de la population, soit 8,6 millions de Français.
Une donnée qui reste au-dessous des États-Unis (40% des adultes en situation de surpoids), du Mexique (33%) et du Royaume-Uni (26%). Mais “The Economist” souligne que la maladie touche en France les plus modestes, de plus en plus de femmes, notamment dans le quart nord-est du pays.
Chez les enfants et les adolescents, les résultats sont plus alarmants : 34% des 2 à 7 ans et 21% des 8 à 17 ans sont obèses ou en situation de surpoids. D’après les chiffres, la proportion de personnes en surpoids ou obèses a doublé dans le pays en 25 ans.
Un phénomène plus complexe qu’il n’y paraît pour Catherine Grangeard, psychanalyste et spécialiste de l’obésité. Selon elle, il s’agit certes d’une maladie, mais pas que. De plus, il faut aussi prendre en considération certains facteurs, comme le changement de mesure de l’obésité, l’IMC en 1998.