Vous l’ignorez peut-être, mais chaque année, le 18 octobre, est célébrée la journée mondiale de la ménopause. Créée par l’International Menopause Society, cette journée internationale a pour but de sensibiliser le grand public sur les problèmes liés à la santé des femmes en phase de ménopause.
En 2030, selon l’OMS, 1,2 milliard de femmes seront âgées de 50 ans et plus dans le monde. Des femmes qui seront pour la plupart ménopausées, car la ménopause survient généralement autour des 50 ans chez les femmes. 51 ans pour être exact, c’est l’âge moyen auquel survient la ménopause en France.
La ménopause n’est pas une maladie, c’est une étape naturelle dans la vie d’une femme, tout comme la puberté. Ce n’est pas une fin non plus en soi, il s’agit d’un phénomène naturel marqué par la disparition des règles. La ménopause n’empêche ainsi pas de vivre normalement et d’avoir une vie sociale et sexuelle.
En parler sans tabou
Ce sujet de la ménopause est encore assez mal connu – particulièrement des hommes – mais aussi des femmes. Il essuie de nombreux préjugés. Pire, il est même tabou. Selon un sondage pour la formation des femmes datant de 2020, une femme en couple sur deux n’aborderait pas le sujet avec son ou sa conjointe.
Alors le 18 octobre, en cette journée mondiale de la ménopause, n’ayez pas peur d’en parler, de briser le tabou, car la meilleure solution pour lutter contre les idées reçues, explique la psychanalyste Catherine Grangeard, c’est d’en parler librement !
Pour aller plus loin, vous pouvez vous procurer le livre de Catherine Grangeard « Il n’y a pas d’âge pour jouir – La retraite sexuelle n’aura pas lieu ! » paru aux éditions Larousse, 15,95€.