Laure Verdeau : « Le bio, c’est le fer de lance de la transition agricole à mener »

Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, veut remettre plus de bio dans les assiettes. Spécialiste du secteur alimentaire, elle met en avant les nombreuses externalités positives de la bio.

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Ce qu’il faut savoir sur le label bio

Ce qu’il faut savoir sur le label bio

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Laure Verdeau, sa passion pour la bio

Laure Verdeau, sa passion pour la bio

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Les externalités positives de la bio par Laure Verdeau

Les externalités positives de la bio par Laure Verdeau

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À l’occasion du Salon La Terre est Notre Métier, qui a réuni les professionnels du secteur de l’agriculture biologique les 25 et 26 septembre à Retiers (Ille-et-Vilaine), l’Agence Bio a publié une actualisation des chiffres du marché à mi-année. Ainsi, après plusieurs années de baisse de la consommation bio, la consommation de produits bio tend à se stabiliser.

Si les ventes de produits bio peinent encore à regagner du terrain dans les rayons des grandes et moyennes surfaces, elles sont en revanche reparties à la hausse en vente directe et en magasins bio. 

Des externalités positives multiples

L’urgence, pour Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, est de mettre plus de bio dans son assiette. « Et c’est l’affaire de tous », insiste Laure Verdeau, qui rappelle que les externalités positives sont multiples.

« À chaque fois qu’on mange bio, on baisse la facture d’eau. Quand un hectare est converti en bio, c’est de la faune et de la flore en plus, souvent des haies, et donc de la biodiversité en plus. Ensuite, selon une enquête que nous avons réalisée, nous savons que les agriculteurs bio sont heureux et fiers d’être en bio. Enfin, c’est aussi un vecteur d’emplois. Le bio en France, c’est 10% des terres, 14% des fermes et  17% de l’emploi agricole. Le bio, c’est comme le fer de lance et l’aiguillon de la transition agricole que l’on doit mener », martèle Laure Verdeau. 

Agence de communication Perpignan