Selon une étude publiée par l’association Réseau Vrac. En 2022, 40 % des 920 épiceries de la métropole pourraient fermer d’ici la fin de l’année. Un chiffre qui est la conséquence de plusieurs facteurs, selon Didier Onraita, co-fondateur des enseignes Day by Day et co-fondateur de l’association Réseau Vrac.
L’un des premiers facteurs est la nouveauté du vrac. Lors de la crise sanitaire, les entreprises ont pu survivre car elles s’étaient confectionnées une trésorerie et qu’elles ont pu bénéficier des aides. Or beaucoup d’épiceries vrac n’avaient pas l’ancienneté pour supporter les fermetures successives.
Deuxièmement, les Français ont d’autres priorités. Si le vrac est moins cher, réduit le gaspillage alimentaire et diminue le nombre de déchets, il n’apparaît pourtant pas comme la solution miracle pour beaucoup de foyers. « On ne cherche pas à sauver la planète dans 50 ans quand on se demande quoi manger demain », explique Didier Onraita. Il faut donc que tout le monde se mette à proposer du vrac et banalise cette consommation, même les hypermarchés.
L’association Réseau Vrac a d’ailleurs pour but de cadrer un minimum le marché du vrac pour donner une direction aux distributeurs et d’être l’interlocuteur privilégié des institutions pour accélérer les décisions. Il se pourrait ainsi que les 40% d’épiceries restes ouvertes d’ici la fin de l’année.
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