“Le canal historique d’Habitat et Humanisme : l’accompagnement social grâce au bénévolat qui accompagne le public”, glisse Nicolas Verdier, responsable du pôle développement et projets de l’association auvergnate.
Une diversité d’activités humaines
“Aujourd’hui, il y a deux autres branches : urgences (demandeurs d’asile) et le soin (maison de retraite). Ce sont parfois des loyers trop élevés ne leur permettant pas de louer un logement. C’est beaucoup d’hommes de 50 ans ou qui approchent de la retraite qui n’arrivent plus à se loger, ainsi que des familles monoparentales. Dans cette dernière catégorie, on compte beaucoup de femmes qui se retrouvent avec la charge des enfants. À l’association Habitat et Humanisme, il y a cinq ans, il n’y avait pas d’employés. Aujourd’hui, il y en a quatorze. Il y a 5 000 bénévoles sur tout le territoire. Je me battrai toujours pour qu’on puisse mettre un toit sur la tête des gens. Quand on a un toit sur la tête, on va déjà mieux”, explique Nicolas Verdier.
Le repas comme vecteur social
“Les étudiants sont également très impactés par la crise économique actuel. Depuis peu, nous proposons pour ces derniers un tiers-lieu solidaire pour créer du lien. Une fois par semaine, ils pourront se restaurer et partager du pain et du lien”, indique Nicolas Verdier.