Dire « non », exprimer clairement ses besoins et ses attentes à l'autre ne sont pas des actes faciles à faire lorsque l’on manque de confiance en soi. Angélique Stock, Hypnothérapeute enseigne les habiletés sociales et l’affirmation de soi. Elle explique que ces ateliers s’adressent : « à toutes les personnes qui souhaitent être à l’aise et habile dans ses interactions”. Elle reçoit des enfants, des adolescents et des adultes.
Lors d’atelier thématique (travail, parentalité etc…) en groupe, elle va travailler sur trois différents pôles avec ces clients : l’estime de soi et la confiance soi, sur les émotions qui vont guider nos émotions et la communication. Après des discussions de groupe, place au jeu de rôle pour se mettre en situation et trouver les solutions pour avoir de la répartie.
Mais déjà qu’est-ce que l’affirmation de soi ? Angélique Stock explique que c’est « un respect mutuel entre nos besoins respectifs, nos droits, nos limites et ceux des autres. S’affirmer c’est aussi faire des bons choix, prendre position de façon assertive, c'est-à-dire ni paillasson ni hérisson ; autrement dit : non-passif ou non agressif. Et c’est d’assumer les conséquences de ses choix. Il est possible d’être affirmé dans certaines circonstances et pas dans d’autres.² »
D’où vient ce manque de confiance en soi ? « Selon moi, ça vient des croyances limitantes qui nous font avoir peur du rejet. Il y a ce genre d’injonction où il faut faire plaisir à l’autre. Après ça peut être à la suite de différents évènements qui se sont mal passés. Par exemple, vous avez dit à votre grand-mère que sa robe était moche. Vous avez été puni. Ça peut vous donner la croyance que ce n’est pas bien de donner votre avis. Ou une croyance populaire comme un cadeau ne se refuse pas. Donc ça a pu entrainer une peur de blesser l’autre si vous le refuser. »
A la question "Comment remédier à cette situation ?", l'hypnothérapeute répond : « il faut trouver la force à l’intérieur soi, ses valeurs, pour avoir une ligne directrice puis s’en servir pour s’affirmer. Identifier nos besoins et nos limites guidés par nos limites. Aussi, il y a un super outil : la communication non violente de Marshall Rosenberg. Ça permet de se reconnecter à ses besoins et à les exprimer sans jugement. La question à se poser c’est comment mon quotidien pourrait être plus merveilleux. »