Selon Laurent Hennequin, co-fondateur de l’association Ladies System Defense, la self-défense peut être comparée au secourisme, puisque les techniques s’apprennent de la même façon. Pour se créer une base de données, il faut apprendre et s’entraîner régulièrement.
L’association Ladies System Defense
Cette association, fondée en 2011, propose des stages, ateliers, conférences, formations théoriques et pratiques. L’équipe des instructeurs et instructrices sont titulaires du diplôme d’enseignement d’État ou d’un diplôme fédéral en sport de combat. Ils ont tous suivi la formation LSD Trainers qui les prépare à ce dispositif visant un public féminin.
Les stages de self-défense sont proposés aux femmes et accessibles à toutes. Il n’est pas nécessaire d’avoir une condition physique particulière ni un passé sportif pour pouvoir participer et apprendre à se défendre. Le but des stages et formations proposés est de donner les clés et les outils pour faire face aux menaces de la vie quotidienne, tout en respectant le cadre légal de la légitime défense.
Un cours bien structuré
L’association propose des stages de self-défense sur différentes thématiques. Mais avant de pouvoir y participer, chaque participante doit suivre le cours des fondamentaux. Chaque cours se compose de trois parties : une partie théorique, une partie physique et enfin, une partie technique.
Mais souvent négligée, voire oubliée, est la préparation mentale, qui joue un rôle essentiel dans la self-défense. Car se défendre n’est pas uniquement se battre physiquement. Comme le dit Laurent Hennequin, la partie mentale est essentielle “parce que dans la vie, on a tous peur de l’inconnu”. Le but est donc que les participantes vivent des situations semblables à des agressions, mais dans un environnement sûr. Par conséquent, elles ont plus de chance de pouvoir gérer une situation d’agression et de s’en sortir, parce qu’elles n’auront pas le choc de la première fois.