Après s’être formée à la thérapie somato-émotionnelle à l’Itsem, l’Institut des thérapies somato-émotionnelles (dirigé par Michaël Illouz, ostéopathe et créateur de méthode), Laurence Ruatti a ouvert son cabinet à Sainte-Hélène, une commune près de Bordeaux. Cette médecine douce, qui a une approche psychocorporelle, est censée nous permettre de nous libérer de certaines douleurs ou charges émotionnelles négatives.
Concrètement, en quoi ça consiste ? « On va travailler sur la cristallisation des émotions, explique la thérapeute. Quand vous vivez quelque chose de fort, ça va se cristalliser à l’intérieur de notre corps, à travers des douleurs, un blocage à l’épaule, des problèmes de sommeil, des insomnies, des angoisses… Du coup, on va essayer de faire le lien entre la cause du problème et l’effet. Aussi, la localisation de la douleur aura une signification. Par exemple, si ça concerne le genou, c’est la difficulté à soumettre son ego à l’autre.»
Les séances se déroulent en deux étapes. Tout d’abord, la spécialiste va effectuer une anamnèse, c’est-à-dire qu’elle va échanger avec le consultant pour connaître tous les maux qu’il a eus dans sa vie, identifier les raisons de sa venue et creuser pour savoir quel événement a pu créer ce traumatisme. Puis, dans la partie somato, le consultant est allongé sur une table et la thérapeute va accomplir quelques manipulations pour travailler sur la libération des blocages liés au traumatisme.
Les résultats sont visibles en trois séances, généralement, espacées de trois semaines. Laurence Ruatti reçoit aussi bien des enfants que des adultes.