Il faut plonger vos chaussures dans un désinfectant avant d’ouvrir la porte de la clinique vétérinaire du zoo-refuge de la Tanière à Nogent-le-Phaye, près de Chartres. Masque sur le nez, nous entrons dans la salle où plusieurs vétérinaires se relaient. « J’ai mis 20 minutes ! » s’exclame l’une d’elles.
>>>Téléchargez l'application d'AirZen
Le chronomètre à la main, elles sont en pleine castration de près de 200 lapins en provenance d’un laboratoire. Dans cet établissement, tous les animaux sont issus d’un sauvetage, alors les vétérinaires doivent s’adapter et agir vite. « Je laisse le talkie-walkie à côté », montre Clémence Verguin, une des vétérinaires.
Pas question de louper la moindre information, les sauvetages se succèdent et sont bien plus nombreux que ce à quoi les propriétaires s’attendaient. Voilà pourquoi le métier de vétérinaire nécessite plusieurs casquettes : « S’assurer du bien-être des animaux, gérer les urgences et les conditions sanitaires du parc ».
>>>Inscrivez-vous à notre newsletter 100 % positive
Éléphant, chien, tigre, lama, dromadaire… Le panel d’espèces différentes est très large. Il faut donc faire un travail de médecine individuel sur chaque animal, sauvage ou domestique. En revanche, les demandes de stage et d’alternance se bousculent, le calendrier est plein jusqu’en 2023.
Pour aller plus loin. La Tanière : dans les coulisses du premier Zoo-Refuge de France