À Nogent-le-Phaye, près de Chartres, en Eure-et-Loir, cela fait un an que la Tanière a ouvert au public. Et pourtant, le zoo refuge ne cesse de faire des travaux d’agrandissement tant les besoins sont importants.
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Cannelle, Rufio, Gipsy, Léo, Pacco… Les habitants de la Tanière ont tous une histoire particulière en lien avec l’homme. Lors de la visite des lieux, la pédagogie est indispensable pour le directeur Patrick Violas : « On raconte les histoires des animaux. Ici, on ne vient pas voir un lion, on vient voir Léo ».
Des primates utilisés en laboratoire pour des traitements contre l’Alzheimer, des chameaux qui quittent un cirque, des daims en détention illégale par des particuliers… la Tanière les récupère dans le monde entier, les soigne et leur trouve une solution pérenne. « On ne juge pas les humains, on prend les animaux en l’état, comme ils sont, et on agit parce qu’aujourd’hui il n’existe aucune solution. »
Pourquoi un zoo refuge ?
La Tanière est avant tout un refuge très important pour animaux sauvages. Or, chaque jour, il faut dépenser 15 000 euros pour nourrir tous les pensionnaires et faire les soins. Un établissement coûteux, qu’il faut rentabiliser par la présence de visiteurs et les dons qui arrivent en nombre notamment « depuis la période du covid ».
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Chaque centime dépensé dans l’enceinte du zoo va aux animaux. Malgré les besoins toujours plus importants, Patrick Violas est confiant en l’avenir : « Notre cible, c’est les enfants. D’ici deux générations, s’ils comprennent le message, il n’y aura plus de maltraitance animale ».
En attendant, bénévoles, soigneurs, professionnels agissent tous les jours pour faciliter la vie de ces animaux qui ont été utilisés par l’humain.
Comment y accéder ?
La Tanière, le Grand Archevilliers, 28 630 Nogent-le-Phaye
