« La serre sera isolée de l’extérieur, on pourra y contrôler la température, la lumière ou encore l’apport en eau », explique Tim Bailly. Le jeune Varois âgé de 21 ans, physicien de formation et spécialisé en astrophysique, a cherché à anticiper une potentielle crise alimentaire annoncée dans les récents rapports du Giec qui font le lien entre mondialisation, réchauffement climatique et inflation.
Alors, dans quelques années serons-nous capables de produire autant de variété de fruits, légumes, épices, plantes sur notre territoire ? C’est pour répondre positivement que Tim Bailly a conceptualisé une Super Serre autonome en eau et en énergie qui permettrait de produire ce que l’on veut, où l’on veut et quand on veut.
« La Super Serre est octogonale, avec un toit incliné pour récupérer l’eau de pluie qui sera acheminée dans une réserve de 690 litres d’eau », détaille l’ingénieur. Les panneaux solaires sur le toit devraient, eux, permettre de stocker suffisamment d’électricité pour choisir le climat et l’éclaircissement souhaité dans la serre.
Si le projet a été pensé sur les bancs de l’école comme projet scolaire, il a un coût. Quelques dizaines de milliers d’euros sont en effet nécessaires pour passer du prototype au produit final. Accompagné d’un ami horticulteur et d’un autre architecte, le jeune ingénieur français a lancé une cagnotte participative pour construire une vraie Super Serre. Selon lui, elle aurait toute sa place dans les établissements scolaires ou les collectivités.