En 1982, la revue “Silence” voit le jour à la suite de manifestations anti-nucléaire en France. Des étudiants, opposés au nucléaire, décident de créer une revue écologiste et associative.
Quarante ans après, la revue existe toujours et a réussi à s’adapter aux changements de mentalités et aux nouveaux enjeux environnementaux. “Silence” prône la non-violence et partage des initiatives positives et peu connues. Pour Marion Bichet, chargée de communication de “Silence”, cette revue donne la parole aux personnes qui ne l’ont pas et qui, pourtant, œuvrent pour un monde meilleur.
En fil des années, “Silence” est aussi devenue une revue féministe. Ce mensuel espère ainsi faire du lien entre les luttes écologistes, féministes et non-violentes pour décloisonner ces luttes. “Silence” s’appuie également sur la décroissance et l’écologie sociale puisque, d’après les engagements de la revue, il n’y a pas d’écologie sans justice sociale.
Quant à l’élaboration de la revue, ce sont une centaine de bénévoles qui y participent et tout le monde peut écrire dedans. Pour Marion, “Silence” est un bon moyen de faire connaître les enjeux de l’écologie, mettre en avant des alternatives et déconstruire certaines idées.