Pour finir « en beauté » cette année 2022 avant les fêtes, nous avons réuni dans nos studios deux personnalités reconnues et appréciées de tous dans les domaines du management et de la qualité de vie au travail (QVT).
Deux grands témoins inspirants
Alexandre Jost, le créateur de la Fabrique Spinoza, fait un double constat. D’une part, le bonheur est une aspiration fondamentale, or c’est un sujet fréquemment relégué au second rang comme enjeu de notre société. Et d’autre part, la science du bonheur se développe et explore les mécanismes de l’épanouissement humain individuel et collectif, donc notamment dans le cadre du travail.
Avec son réseau de « passeurs du bonheur », la Fabrique Spinoza remet le bonheur au centre. Elle appuie ses travaux sur des études scientifiques et partage des outils de transformation individuels et collectifs qui sont ensuite déclinés dans les organisations et les entreprises.
Fabienne Broucaret a créé My Happy Job en 2016, un média en ligne dédié à la qualité de vie et au bien-être au travail qui fait référence. Elle est intégré depuis un an au groupe Moodwork, une plateforme sur laquelle les entreprises et leurs salariés peuvent apprécier et faire évoluer leur bien-être au travail. Elle est également l’auteure des livres “Mon Cahier Happy at Work” (éd. Solar) et “Télétravail” (éd. Vuibert). Elle dirige la collection My Happy Job qui compte 13 livres pour concilier bien-être et performance.
Propositions d’actions dans le travail
Fabienne Broucaret et Alexandre Jost échangent leurs constats quant aux priorités de préoccupation et d’action relatives à la qualité de vie au travail en 2022. Leur constat est qu’après la période difficile des confinements successifs liés au Covid-19, les risques d’épuisement professionnel sont réels. Ils nous sensibilisent tous les deux aux signes avant-coureurs de l’épuisement ou du burn-out (fatigue, inattention, perte de mémoire, etc.).
Ils conseillent d’ailleurs que chacun soit attentif à ces signes chez ses proches et ses collègues. Certaines entreprises organisent pour cela des rôles de « bienveilleurs ». Ils partagent aussi des conseils avisés pour améliorer le travail et devancer la surcharge mentale au travail.