À seulement 26 ans, Ivan Arlaud a déjà peint de nombreux tableaux colorés et inspirants. Il a également publié aux éditions Arbor Press son recueil de poèmes “Tendre Élégie”. Pour lui, la peinture et la poésie sont deux thèmes qui composent son quotidien. Il s’appuie sur un fil conducteur qui régit sa pratique et qui se trouve aussi bien dans ses tableaux que dans ses écrits.
Ivan a voulu jumeler ces deux formes et montrer qu’il était possible de les faire conjecturer. Derrière ses tableaux, il n’hésite pas à inscrire des pensées, des réflexions ou des citations. Des dessins côtoient d’ailleurs ses écrits dans son recueil et donnent des clefs de lecture.
Sa position le pousse à regarder les choses d’une certaine manière tout en activant leur potentiel poétique. La jonction entre ses deux arts lui permet donc de s’exprimer verbalement et picturalement pour aller au bout de ses réflexions.
Quotidiennement, Ivan prend des notes et saisit ses pensées dans l’instant présent. Au fur et à mesure que ces fragments de textes s’accumulaient, il a mûri l’idée d’en composer un feuillet. Son recueil de poésie “Tendre Élégie” revient sur le temps qui passe, le néant et l’amour. Pour lui, il est important de traiter ces thèmes avec ses propres mots. La poésie devient ainsi une forme d’exégèse et, grâce à ses écrits, Ivan a appris à vivre avec le temps. Comme avec la peinture.
Dans son recueil, Ivan veut également montrer que la mélancolie peut être plutôt tendre, colorée et agréable. Là aussi, la poésie l’aide à accepter cette mélancolie. Le jeune homme ne se considère pas comme un poète, mais comme un regardeur. Il prend le temps de regarder les choses, de les écouter et ensuite de les retranscrire. La poésie est une chance pour lui. Elle lui ouvre en effet une multitude de champs poétiques et l’aide à organiser ses idées.