Un coffret cadeau dans lequel on trouve un livret avec 36 praticiens, il fallait y penser ! Valérie Jarraud, par ailleurs professeure de yoga du rire et formée en Inde aux massages ayurvédiques, y a songé avant la pandémie de Covid-19 mais l’idée a pris tout son sens ensuite. La demande s’est fait d’autant plus sentir de prendre soin de soi. “Sauf que, dans toute cette jungle de praticiens, on ne sait pas trop vers qui se tourner.” Alors, elle contacte 170 professionnels à travers son département du Cher.
“J’ignorais qu’il y en avait autant et de nouveaux continuent de se former et d’arriver en permanence.” Elle rassemble ainsi une liste de professionnels “dont on est sûr qu’ils sont certifiés, qu’ils ont une éthique correcte”. Valérie leur fait passer un entretien afin de s’assurer qu’ils tiennent un discours bienveillant. “Pour moi, c’était important qu’on ne se prenne pas pour des magiciens et qu’on n’invite pas les gens à arrêter leurs médicaments, qu’on agisse de façon complémentaire, et qu’on apporte un soutien, un bien-être.”
Dans La petite boite de Mademoiselle Georges, il y a six types de massages différents, de la sophrologie, de l’hypnose, du reiki, de la tricothérapie, qui s’intéresse aux cheveux et au cuir chevelu, du coaching professionnel et sportif, adapté aux personnes en situation de handicap et personnes âgées, des aides à la parentalité, de la médecine traditionnelle chinoise. Et bientôt, de l’ostéopathie canine. Des propositions variées et parfois inconnues des néophytes. “Une opportunité de tester des choses vers lesquelles on ne serait pas forcément allé spontanément.”
Propager le bien-être
Et pour faire son choix, il est possible de contacter Valérie, ou de lire les interviews des professionnels interrogés sur leur pratique et sur l’aide éventuelle qu’ils vont pouvoir apporter sur telle ou telle problématique. À terme, on va aussi pouvoir remplir un questionnaire qui permettra de nous orienter au mieux vers la pratique la plus adaptée. On peut aussi se mettre directement en lien avec le praticien pour lui poser toutes nos questions et nous assurer qu’il corresponde bien à ce que l’on recherche.
La petite boite de Mademoiselle Georges est une manière de propager le bien-être, pour qu’il devienne accessible à tout le monde. Aujourd’hui, on peut acheter La petite boite dans les grandes surfaces ou les magasins de loisirs, comme d’autres prestations, billets de concert ou de théâtre.
Une complémentarité
“Nos pratiques sont, pour la plupart, méconnue. C’est déjà extraordinaire quand les gens arrivent à prononcer ayurvéda correctement, par exemple”, s’amuse Valérie Jarraud. “Et, en plus, ils ne savent pas forcément ce que c’est précisément. Mon massage, aussi, ne va pas être le même que celui d’une consœur. On a donc vraiment besoin de faire connaître nos spécificités à chacune et à chacun.” Le but est que les gens reviennent et s’inscrivent dans un parcours de bien-être. “On n’est pas simplement complémentaire avec le docteur, on est aussi complémentaire entre nous.” L’humain n’a également pas les mêmes besoins selon la saison ou ce qu’il vit. La palette est large pour répondre à toutes les envies.
Valérie Jarraud a aussi tissé des liens et des partenariats avec des gîtes et chambres d’hôtes locaux. Ce qui permet, pour le prix d’un soin à Paris, de s’offrir un week-end dans le Berry, à seulement 1h30 de la capitale.
