Du minuscule polype à la forme connue de tous dérivant dans les courants, la méduse est aussi fascinante que complexe.
“En accrochant le pied du polype aux rochers ou aux crustacés, la méduse va croître dans la forme qu’on connaît tous. La Turritopsis Nutricula a la particularité de se transformer dans des cas extrêmes (manque de nourriture, stress environnementale, NDLR), alors celle-ci va entamer un phénomène de dégénérescence. À partir de là, les cellules vont se rabougrir et la méduse va pouvoir se préserver”, explique l’océanographe Guillaume Marchessaux, depuis Palerme, en Italie.
Une bonne nouvelle pour la science
“Sa capacité à activer son rajeunissement a grandement attiré la curiosité des chercheurs depuis 1996, lorsqu’une équipe de chercheurs italiens a découvert son immortalité. C’est l’ADN de l’espèce qui produirait des protéines et ralentirait le vieillissement. Les domaines intéressants sont notamment la médecine contre le cancer”, se réjouit le chercheur.
Bien que Guillaume se dédie à la recherche des espèces invasives en Méditerranée, il reste passionné et très attentif aux dernières actualités scientifiques.
De nombreuses recherches sont disponibles sur les sites des universités ou revues scientifiques.