Le 1ᵉʳ juillet 2017, à l’initiative de Zéro Waste France, la Maison du Zéro Déchet ouvre ses portes dans le 18ᵉ arrondissement de Paris. Ce lieu associatif héberge une boutique qui permet aux visiteurs et visiteuses de s’équiper pour réduire leurs déchets au quotidien. Il propose également des événements autour des enjeux liés à la gestion des déchets et à la mise en œuvre de la démarche zéro déchet, zéro gaspillage. En 2020, l’association décide de déménager dans une ancienne caserne de pompiers, au sein d’un lieu cinq fois plus grand, dans le 12ᵉ arrondissement de Paris.
La boutique zéro déchet
Dans la boutique de la Maison du Zéro Déchet, il est possible d’être conseillé pour réduire ses déchets au quotidien. Les visiteurs peuvent s’y procurer des cosmétiques en emballage consigné, des couches et des protections menstruelles lavables, des kits pour faire ses propres produits ménagers, des sacs à vrac, des produits d’hygiène solides (shampooing, dentifrice…) ou encore des lombricomposteurs. “Le but est de faire découvrir la démarche zéro déchet à l’échelle individuelle. Il faut trouver des alternatives quotidiennes à tout ce qu’on peut acheter pour notre salle de bain ou notre cuisine”, nous explique Jeanne Deroure, chargée de mission à la Maison du Zéro Déchet.
Le café solidaire
Le café solidaire et écoresponsable est un endroit incontournable dans cette maison. Il s’agit d’un lieu de rencontre pour les personnes qui s’impliquent dans la démarche zéro déchet et zéro gaspillage. ”C’est un café qui est entièrement zéro déchet. Toutes les bouteilles que l’on trouve ici sont consignées. Le prestataire vient les récupérer et nous ramène des bouteilles pleines”, souligne Jeanne Deroure.
En adhérant à prix libre, les visiteurs et visiteuses du lieu peuvent ainsi discuter ou faire une pause autour d’un café, d’une bière ou d’une boisson fraîche ! “Tout est vraiment zéro déchet. Nous avons un compost sur la terrasse. On récupère tout et on fait de nos biodéchets du terreau que l’on donne aussi aux habitants du quartier” explique Jeanne Deroure.