Le manque de soleil affecte notre croissance, notre humeur et notre organisme en nous privant de la précieuse vitamine D synthétisée par ses rayons. D’où une avalanche de troubles potentiels comme des dépressions saisonnières, par exemple.
Pour palier ce manque, la luminothérapie (appelée aussi photothérapie) va agir grâce à sa lumière artificielle pour rétablir les troubles liés aux dérèglements de notre horloge interne.
Efficace pour traiter l’insomnie, le décalage horaire, la fatigue chronique, les addictions à la nourriture, à l’alcool ou au tabac, elle est aussi efficace en cas d’anxiété chez l’enfant et peut aider en cas d’énurésie (pipi au lit).
A éviter dans certains cas
Aller voir un professionnel est l’option recommandée, mais si vous souhaitez vous équiper à domicile et acheter une lampe, prenez les précautions nécessaires.
Mais cette pratique est déconseillée dans certains cas : si vous suivez un traitement photosensibilisant, que vous avez des troubles oculaires sérieux (comme une cataracte, DMLA, rétinite pigmentaire, un glaucome) ou des maladies qui affectent la rétine, comme le diabète. Elle est également déconseillée en cas de maladie psychiatrique.
La luminothérapie ne saurait en aucun cas se substituer à un traitement médicamenteux en cours ni remplacer une visite chez votre médecin.
Max Beaufort, praticien en luminothérapie, répond à nos questions.