Les premières harpes retrouvées viennent de Mésopotamie. Cet instrument à cordes pincées a su traverser le temps et continue de séduire un public de passionnés.
Certains en jouent depuis toujours, d’autres ont décidé de s’y mettre une fois adulte. Il faut dire que cet instrument est majestueux et peut souvent sembler hors de portée. L’idéal lorsque l’on veut s’y initier est de faire appel à des professionnels. Christopher est l’un d’eux. Il a commencé à réparer des harpes à 18 ans, un peu par hasard.
La harpe, un outil pour les thérapeutes
Au départ, il aidait Monsieur Budin à fabriquer un bateau. Christopher était en effet passionné de voile lorsqu’il était jeune. Il rencontre alors celui qui va devenir son mentor, mais aussi son patron. Car Monsieur Budin et sa femme sont passionnés de harpe. Elle en joue, lui les répare.
Monsieur Budin propose donc à Christopher de le former. Depuis, il travaille toujours au magasin avec autant de passion. « Les clients ont différents profils. Il y a des gens qui pensent que c’est inaccessible alors que la location existe, par exemple. Il y a des professeurs un peu partout. C’est vraiment facile de pouvoir débuter. C’est le rêve de plein de gens. Lorsqu’on y prête attention, il y a plein de harpes autour de nous. Dans des musiques que l’on écoute tous les jours, ou dans certains mangas », explique Christopher.
Depuis quelques années, la harpe séduit aussi certains thérapeutes qui s’en servent pour réharmoniser corps et esprit. « L’avantage est que c’est un instrument que l’on prend entre ses bras. La caisse de résonance est contre vous et fait plein de vibrations. Et comme il en existe des toutes petites, elles sont plus facilement transportables pour aller dans les hôpitaux par exemple », conclut ce passionné.
Harposphère – 107 avenue Daumesnil – 75012, Paris