Un peu comme dans “Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain,’ on a tous ce souvenir d’enfance où l’on, au moment du dessert, installe sur nos doigts les premières belles framboises de l’été dont on va, par la suite, se délecter au fur et à mesure.
Souvent le parfum préféré des plus jeunes au moment du choix des glaces en été, la framboise doit obligatoirement être consommée dans les deux jours après sa cueillette de peur qu’elle ne flétrisse.
Parfaites pour passer au congélateur et ainsi les garder pour plus tard, elles entrent facilement dans la composition d’un gâteau au yaourt. Pour l’été, elles se mélangent magnifiquement avec des billes de melon, un peu de miel et de la menthe fraîche.
Natives des zones montagneuses d’Europe de l’Ouest, il n’est pas rare de rencontrer des framboisiers sauvages quand on se promène en montagne et de se délecter des baies pour repartir de plus belle.
Une arrivée sur le tard
Fait étonnant, ce n’est réellement qu’au XIXe siècle, en France, que les framboises se font gourmandises de bouche. Depuis la Renaissance, les framboisiers parcouraient les jardins, mais n’étaient utilisés que pour leurs parfums, leurs vertus médicinales (principalement les feuilles pour tout ce qui concerne l’appareil reproducteur féminin) ou dans la composition de quelques boissons.
En sucré ou en salé, et après les petits pois, c’est à nouveau la cheffe Rebecca Beaufour du restaurant Dante, à Paris, qui nous propose de préparer les framboises à sa manière pour deux recettes très simples et une astuce antigaspi, quand on a laissé quelques framboises flétrir…
Dante Restaurant
14 rue de Paradis
75010 Paris