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La fleur française en pleine éclosion

Près de neuf fleurs coupées sur dix achetées en France viennent de l’étranger. Les missions du Collectif de la fleur française sont de renseigner sur les fleurs locales et de saison et recenser les professionnels qui s'inscrivent dans cette démarche. 

Journaliste

C’est pour informer les consommateurs sur la provenance des fleurs coupées qu’Hélène Taquet, floricultrice et fondatrice de Popfleurs, et Sixtine Dubly, journaliste ont créé le Collectif de la fleur française en 2017. Aujourd’hui, ce réseau rassemble près de 400 professionnels (fleuristes, horticulteurs et grossistes), qui ont recours a minima à 50 % de fleurs françaises, locales et de saison.

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À savoir : plus de 80 % des fleurs coupées en vente en France viennent de l’étranger, essentiellement des Pays-Bas, mais aussi du Kenya, de Colombie ou encore d’Équateur.

Pourtant, il fut un temps où les fleurs cultivées en France étaient majoritaires, comme le rappelle Hélène Taquet : "Dans les années 70 jusqu’aux années 2000, il y avait plus de 4 000 fermes florales. Aujourd’hui, on est à près de 400 à peine. C’est pourquoi j’ai voulu rassembler les derniers Mohicans, dit-elle en riant. Pour s'unir et surtout informer le consommateur qui sait désormais d'où viennent, les légumes, les vêtements, et qui sont au courant de l'origine d'un tas de choses, mais pas des fleurs. Je me suis dit qu’informer allait permettre de relancer la production en France."

En France, il existe des centaines d’espèces de fleur et des milliers de variétés comme des Iris de toutes sortes, des cosmos, des pavots, des roses. 

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Acheter des fleurs françaises ne présente que des avantages, selon la cofondatrice du Collectif de la fleur française : "Bien sûr, écologiques parce que vous achetez locale et de saison. C'est aussi participer à la relance de la culture rurale, car la culture des fleurs a besoin de main-d'œuvre. D'ailleurs, il y a beaucoup de couples qui s'installent à la campagne et il y a une ferme florale qui ouvre tous les trois-quatre jours. C'est énorme ! Même si elles sont petites. C'est bénéfique parce que les propriétaires de ces fermes s'installent près des grandes villes et des lieux de consommation. La clientèle est donc sensibilisée aussi à la saisonnalité et aux fleurs locales."

D'ailleurs, à Bordeaux, Emilie Motte, fleuriste, fait partie du Collectif de la fleur française. Dans sa boutique, Les Fleurs du Parc, il y a des germinis, des anémones, des lys, des renoncules. Les fleurs françaises sont présentes à 50 % ici, mais elle tend vers le 100 % : "C'est par conviction que je le fais. Ce n'est pas du greenwashing. Pour moi, c'est fait avec le cœur", dit-elle.

En revanche, elle remarque que "les gens ne sont pas très sensibles à ça. Ils ne regardent pas forcément la provenance alors que pour moi, c'est important, et j'adore en parler. Du coup, je les sensibilise." Lorsqu'on aborde les tulipes qui viennent de son producteur Bigot, c'est avec beaucoup de passion qu'elle en parle : "Elles poussent dans la Sarthe. Il les coupe la veille pour moi. C'est extraordinaire ! Elles arrivent toutes fermées, et chez le client, elles vont durer hyper longtemps parce qu'elles n'ont pas été stockées dans les hangars, n'ont pas été coupées deux jours avant, et n'ont pas voyagé pendant 48 heures. On y gagne". Résultat, les fleurs ont une meilleure tenue et leur parfum reste plus longtemps.

Quant au prix, Emilie Motte l'assure, les fleurs françaises ne sont pas plus chères que celles venant de l'étranger. 

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