« Depuis un an, je suis sur l’écriture d’une pièce qui m’est tombée dessus par hasard », explique Alizé Hernandez. C’est en lisant « Des hommes en chemin » de Didier de Buisseret que la danseuse et chorégraphe se rend compte que la gestion des émotions est probablement genrée. Les hommes se sentent-ils légitimes à pleurer, à être doux sans être moins viriles pour autant ? Qu’est-ce que la virilité ? Il semblerait que ça ne soit pas si simple que ça.
Pour les y aider, Alizé et ses cinq danseuses présentent une pièce d’une vingtaine de minutes intitulée “Viriles”. Elles se produiront cet été au Festival de L’Arbre Bavard, à Andouillé (53), du 5 au 6 août.
La danse doit-elle transmettre des messages ?
Si la danse est un art, un sport ou un moyen de rassembler, elle peut aussi permettre de transmettre des messages. « J’ai l’impression qu’aujourd’hui, on a souvent des choses à défendre. Et c’est cool parce qu’on n’utilise pas de mots, on véhicule une idée qui sera ensuite interprétée par chacun », explique Alizé.
Pour autant, la danse reste aussi un loisir ou un moyen d’expression pour tous. Alors, danser chez soi, à une soirée ou dans la rue pour le plaisir reste évidemment l’occasion de lâcher la pression, partager un bon moment ou appréhender son corps.