Se servir des tanins présents dans les écorces de chêne pour en faire des compléments alimentaires. C’est l’un des objectifs de Kemyos. Le projet est porté par le Parc national de forêt, les chambres de commerces de Côte-d’Or et de Haute-Marne ainsi que la faculté de pharmacie de Dijon. Depuis 2019, Kemyos souhaite ainsi valoriser les sous-produits du bois local. L’entreprise cherche en effet à valoriser les produits issus de la transformation du bois au sein du Parc, à cheval entre la Côte-d’Or et la Haute-Marne.
Cette valorisation passe notamment par l’extraction de molécules contenues dans cette ressource. Celles-ci peuvent servir dans différents secteurs, tels que la cosmétique, l’agriculture ou encore les compléments alimentaires. L’idée est ici de constituer une filière bois-chimie au niveau local. Le tout, en respectant la protection de l’environnement.
Il s’agit ainsi de valoriser certaines essences présentes dans le parc et trop peu utilisées du fait de leur bois de moindre qualité. Or ces essences regorgent de molécules intéressantes. Elles peuvent être extraites des écorces, sciures ou autres chutes de bois récupérées auprès des entreprises du territoire comme des menuiseries. Le principe correspond à celui de l’économie circulaire.
Le chêne, par exemple, a attiré l’attention des chercheurs. Certaines des molécules présentes dans son écorce seraient intéressantes pour la santé humaine, notamment lorsqu’elles sont transformées en complément alimentaire. Elles auraient en effet un impact positif sur le microbiote. Mais cette partie du projet est encore en phase d’expérimentation.