D’après les chercheurs, les origines du feutre remontent à l’ère du paléolithique moyen, soit -100 000 ans avant Jésus-Christ. Pour lutter contre le froid, les hommes se réfugiaient dans des grottes. Ils se réchauffaient grâce à la fourrure des animaux qu’ils chassaient. Le simple fait de dormir sur ces peaux feutrait alors la fourrure.
Plus tard, durant la préhistoire, les peuples nomades d’Asie centrale, d’Iran et de Mongolie utilisaient la feutrine pour fabriquer leurs vêtements. Avec des poils de chèvre, de mouton ou de chameau, ils créaient ainsi des bottes, des chapeaux, des tapis et même des tentes. Le feutre est, en effet, un isolant phonique et thermique très efficace. Bien des années plus tard, ce matériau est utilisé pour la haute-couture, l’art et les loisirs créatifs un peu partout dans le monde.
« La nature m’inspire »
Marguerite Caillé a toujours aimé travailler avec ses mains. Originaire de Besançon, elle a vécu un burn out au travail il y a quelques années. Cet événement fut, pour elle, un déclic dans sa vie professionnelle. « Je suis quelqu’un de très manuel et j’étais frustrée de ne jamais avoir le temps de créer des choses. Durant ce burn out, j’ai enfin eu du temps pour moi. Je suis tombée sur des sculptures en laine feutrée sur internet un peu par hasard et j’ai eu un véritable coup de cœur », raconte-t-elle.
Très inspirée par la nature, Marguerite crée des figurines d’animaux : des oiseaux, des chouettes, des renards, des souris et les met en scène. Ses créations, elle les expose à Salins-les-Bains, dans le Jura, sa nouvelle ville d’adoption. Marguerite les vend également en ligne et les exporte un peu partout dans le monde. « La laine feutrée donne un sens à ma vie », conclut-elle.
Retrouvez les œuvres enchantées de Marguerite sur son Instagram et sur sa boutique Etsy.