Le besoin primaire est de se protéger des éléments certes, mais pas que. “Si nous sommes sur Terre, c’est pour nous élever, un minimum, mentalement”, affirme le maître tailleur Julien Scavini.
Le style à travers les âges et les pays
S’habiller, c’est un plaisir et un jeu selon chaque pays. “C’est un jeu cartésien”, d’après Julien Scavini. Un jeu que les pays européens ont suivi jusqu’au XIXe siècle et qui perdure dans quelques grandes maisons, Hackett, Berlutti, Dior…
L’Italie, par exemple, est le pays du style “bicéphale”, d’après le maître tailleur : d’un côté, il y a ll’apsect carré, tailler, structuré et logique ,et de l’autre, on est dans l’art.
Architecte de formation
Julien Scavini est une personne très cartésienne, qui a le goût des bonnes choses, des belles choses, droites et structurées. Ce qui l’a mené de l’architecture au métier de tailleur, c’est avant tout un besoin de contact humain et de pratiquer sa passion avec ses mains.
Et il a finalement très bien réussi. Aujourd’hui, il occupe une place importante dans le monde des tailleurs et est probablement le tailleur le plus célèbre du pays. Avec une rubrique dans le journal “Le Figaro”, un blog, une émission télé et des magasins, il est devenu une référence incontournable de ce milieu en France.