Ce n’est pas une impression. Il y aurait davantage de jeux de société « apéro » qu’avant. Si certains classiques arrivent à s’accrocher, il est fréquent de voir apparaître de nouveaux jeux dans les rayons. Les Français veulent s’amuser et les créateurs l’ont bien compris. « Seuls quelques éditeurs arrivent à vivre de ce métier. La concurrence est rude, près de 1000 jeux de société sortent par an », explique Benjamin.
Passionné de jeu de société, c’est avec son meilleur ami qu’il a créé un jeu devenu culte : le Juduku. « On adorait les jeux d’apéro, on a voulu créer le nôtre. On a imaginé le concept, on l’a amené en soirée et, de fil en aiguille, on a fait les bonnes rencontres pour lancer le jeu », témoigne le fondateur d’ATM GAMING. Depuis, de nouvelles extensions et de nouveaux jeux ont vu le jour comme Osmooz ou Little Secret.
Créer un jeu de société : différentes étapes
Pour se lancer dans la création d’un jeu il faut surtout aimer jouer, selon le créateur du Juduku. « Il faut aimer découvrir de nouvelles choses, tester des applications, développer des idées et ne pas avoir peur de se tromper et recommencer. » Si on peut trouver l’inspiration tout autour de soi, encore faut-il avoir la bonne mécanique. C’est une fois dans les rayons qu’on sait si c’est un top ou un flop.
Objectif zéro plastique pour ATM GAMING. Depuis la première parution, les jeux sont confectionnés en France ou en Europe et issus de forêts durablement gérées. Il est temps pour Benjamin de passer à l’étape suivante : « Il n’y aura plus du tout de plastique dans nos jeux de société ATM GAMING ». Un changement que l’on devrait remarquer rapidement en rayon, encore faut-il que les stocks précédents s’écoulent.
NB : Savez-vous pourquoi, en ouvrant une boîte de jeu, les cartes sont emballées par paquet de 60 ? Car elles sont souvent imprimées dans des machines adaptées aux paquets de 54 cartes (en comptant les jokers). Impossible donc de faire de plus grands paquets… Pour l’instant.