Sous la direction des chorégraphes Marie Kock, journaliste et autrice, et Maryam Kaba, danseuse, “Joie UltraLucide” invite les spectateurs à se plonger dans une expérience artistique intime. Loin des clichés de la souffrance, cette performance célèbre avant tout la force et le dépassement de soi.
“La danse devient ici un moyen d’expression pour ces femmes qui, après avoir subi des violences, ont parfois perdu confiance en elles et en leur capacité à se réapproprier leur corps”, explique Maryam. La collaboration avec la Maison des Femmes de Marseille, un lieu d’accueil pour les femmes en situation de vulnérabilité, a permis à ces survivantes de participer à des ateliers de danse qui ont peu à peu mené à la création de ce spectacle.
Un spectacle porteur de sens
“Les danseuses, issues de divers parcours de vie, ont appris à exprimer leurs émotions profondes, à se libérer du poids de leur passé et à se retrouver dans la force de leurs mouvements”, raconte-t-elle.
“Joie UltraLucide” rappelle l’importance de la lutte contre les violences faites aux femmes et met en lumière les structures comme la Maison des Femmes de Marseille, qui jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement de ces femmes. Ce lieu offre une écoute, un soutien médical et psychologique, mais aussi des initiatives créatives, comme ces ateliers de danse, pour permettre aux femmes de se reconstruire.