Arrivée en France par le port de Marseille, à bord du voilier le Belem, le 8 mai, la flamme olympique continue de sillonner la France. Pour cela, elle peut compter sur les 11 000 porteurs et porteuses pour la conduire jusqu’au 26 juillet à Paris pour l’ouverture des Jeux Olympiques. En deux mois et demi, la flamme va parcourir différents territoires. Au total, elle va traverser 68 communes de la métropole et des DROM-COM. Les personnes sélectionnées sont des femmes, des hommes, des personnalités publiques, des figures locales, des inconnus. Ils ont été choisis par rapport à leur engagement sportif et « leurs actions pour faire vivre au moins l’une des trois énergies de Paris 2024 » : du sport et des Jeux, les territoires et le collectif.
Parmi les heureux sélectionnés, il y a Flavie Arnaud, 20 ans, originaire du Bassin d’Arcachon en Gironde. Cette étudiante en communication à Montpellier est aussi athlète de haut niveau en voile. Elle pratique cette discipline depuis qu’elle a quatre ans. Elle est actuellement au pôle espoir voile de Mauguio Carnon en Occitanie. En ce qui concerne sa candidature, elle n’a pas été spontanée. « Ce sont mes parents qui m’ont inscrite. Ils ont reçu le mail de confirmation disant que j’avais été sélectionnée. Au début, je ne les ai pas crus, dit-elle en riant, comme ils ne m’avaient pas prévenue. Et puis dans ma tête, les porteurs de flamme, c’était ce qu’on voit à la télé, les personnalités publiques. Donc j’ai cru vraiment que c’était une vanne ».
Fierté et appréhension
Mais la situation est belle et bien réelle. Flavie fera son relais le 16 mai à Gruissan dans l’Aude. Elle a assisté à plusieurs visioconférences organisées par le comité des Jeux Olympiques de Paris pour planifier l’événement, en présence d’autres porteurs de la flamme. En tenue officielle, elle va marcher 200 mètres dans la commune. À l’approche du moment, Flavie ressent à la fois de l’enthousiasme et de l’appréhension. « Je m’interroge un peu sur comment ça va se passer dans la réalité, parce que c’est quelque chose d’inédit. On entend parler des Jeux Olympiques, mais pas de ceux qui font le relais. En tout cas, je trouve ça très flatteur de participer à quelque chose en rapport avec cet événement », souligne-t-elle elle avec entrain. Finalement, ce rôle de porteuse de flamme olympique est un honneur pour cette jeune femme qui, à huit ans, regardait les JO de Londres et se voyait y participer plus grande.
Après ce passage en Occitanie, la flamme continuera ses pérégrinations en Nouvelle-Aquitaine.