À 25 ans, le Strasbourgeois Gwendal Bisch vit pour le plongeon. S’élancer au-dessus des bassins, voler et voltiger le temps d’un instant avant de soigner son entrée dans l’eau. L’athlète, aujourd’hui plusieurs fois titré, a toujours aimé ces sensations. Il se souvient des sorties dans une base nautique avec ses parents. Il ne savait alors pas encore nager qu’il se jetait déjà dans le Rhin muni d’un gilet de sauvetage.
À 6 ans, il a pu prendre sa première licence au sein du club du Plongeon Club de Strasbourg. Rapidement, il a participé aux championnats de France et, à 10 ans, raflé six titres lors des championnats nationaux. Depuis, il a glané plusieurs titres en catégorie jeune, un titre de vice-champion junior sur 3 mètres et plusieurs belles places sur la scène internationale. Dernièrement, il a décroché une belle 7ᵉ place aux championnats du monde à Doha, au Qatar, sur le 1 m.
Le plongeon se pratique à différentes hauteurs : 1 m, 3 m et 10 m. Les hauteurs olympiques concernent le 3 et le 10 mètres. Une bonne nouvelle pour Gwendal, spécialiste du 3 mètres. Les Jeux de Paris sont pour lui l’occasion de prendre sa revanche. À 17 ans, il avait en effet déjà tenté de participer aux Jeux de Rio. Mais il était alors trop jeune pour se qualifier. Les JO de Tokyo lui étaient ensuite passés sous le nez. Puis il avait été testé positif au Covid-19 peu avant une coupe du monde qualificative. Ces jeux de Paris viendraient donc souligner 18 années d’abnégation.